Moteur roue : simple et abordable
Le moteur roue, positionné à l’avant ou à l’arrière du vélo, est souvent utilisé dans les modèles d’entrée ou de milieu de gamme. Il est intégré dans le moyeu et propulse le vélo en tirant ou en poussant la roue, selon sa position.
Ce type de motorisation présente plusieurs avantages. Il est plus économique à produire, facile à installer, notamment sur un vélo déjà existant, et impose moins de contraintes mécaniques au cadre.
Mais il a aussi ses limites.
Le ressenti au pédalage est souvent moins naturel : on a parfois l’impression d’être poussé plutôt qu’accompagné. De plus, il ne tient pas compte de l’effort que vous fournissez – l’assistance est déclenchée par le simple fait de pédaler, et non par l’intensité de votre pédalage. Enfin, l’entretien est plus complexe, car le moteur intégré à la roue rend certaines réparations moins accessibles.
C’est un choix cohérent pour les trajets plats et courts, mais qui peut vite devenir insuffisant dès qu’il faut transporter une charge ou grimper une côte.
Moteur pédalier : plus naturel, plus polyvalent
Le moteur pédalier est placé au niveau du boîtier de pédalier, c’est-à-dire à l’endroit même où vous appliquez votre force de pédalage.
Contrairement au moteur roue, il prend en compte la pression que vous exercez sur les pédales pour doser précisément l’assistance.
Ce système offre une sensation de conduite beaucoup plus naturelle. Le vélo réagit avec fluidité, l’assistance se fait discrète, et le centre de gravité du vélo reste bien centré, ce qui améliore la stabilité, notamment lorsqu’il est chargé.
Il est parfaitement adapté aux trajets quotidiens en ville, même avec du relief ou des enfants à l’arrière. C’est aussi un système plus efficace sur le plan énergétique, car il consomme moins d’énergie à effort égal.
Seul bémol : le moteur pédalier est plus onéreux, et nécessite souvent un cadre conçu dès le départ pour l’intégrer correctement. Mais ces contraintes sont vite oubliées quand on cherche un vélo fiable, robuste et taillé pour un usage intensif.
Chez Jean Fourche, notre objectif n’était pas seulement d’ajouter une assistance électrique. Il fallait que notre vélo reste simple à entretenir, robuste, et qu’il continue à répondre aux usages quotidiens de nos clients : les trajets domicile-travail, les courses, le transport des enfants, etc.
Le moteur pédalier s’est imposé de lui-même. Il nous permet de conserver une conduite souple et intuitive, même en charge. Il facilite la réparabilité, car il ne bloque pas les roues lors du démontage. Et il conserve une bonne stabilité du vélo, essentielle pour la sécurité en ville.

Mais au-delà du type de moteur, nous avons aussi choisi un motoriste français : Virvolt. Leur moteur pédalier est assemblé en France, conçu pour être simple, accessible et réparable. Pas d’interface connectée inutile, pas d’obsolescence intégrée : juste ce qu’il faut, là où il faut.
Avec ses 80 Nm de couple, il offre une assistance suffisamment puissante pour grimper à Marseille comme à Lyon, tout en restant fluide au quotidien.
Ce choix s’inscrit dans notre démarche globale : privilégier des composants durables, fabriqués localement, et compatibles avec notre philosophie du vélo utile et réparable.
Pourquoi Jean Fourche a choisi le moteur pédalier Virvolt
Si vous hésitez entre moteur roue et moteur pédalier, posez-vous une question simple : quel usage ferez-vous de votre vélo ?
Pour un usage occasionnel sur terrain plat, un moteur roue peut suffire. Mais pour un usage quotidien, avec un vélo chargé ou des reliefs à franchir, le moteur pédalier est le choix le plus pertinent.
C’est celui que nous avons fait chez Jean Fourche, en choisissant le moteur pédalier Virvolt, pour sa robustesse, son origine française, et sa parfaite adéquation avec notre vision d’un vélo durable.