Olivier et Emmanuel ont été parmi les premiers à nous faire confiance. On est allé papoter avec Olivier dans leur jolie boutique de vélos Papillon, dans le 17e arrondissement de Paris, en même temps qu’il réparait une bicyclette. Ils vous accueillent du mardi au samedi de 9 h à 13 h et de 15 h à 19 h 31 Rue la Condamine, 75017 Paris

Comment est née la boutique Papillon ?

L’histoire est assez simple. On est deux dirigeants associés. On se connaît depuis une vingtaine d’années. On travaillait ensemble dans la communication, Emmanuel en tant que producteur photos/vidéos et moi en tant que photographe de nature morte, qui sont des activités que l’on continue en parallèle. On faisait tous les deux du vélo, on en avait plusieurs, on aimait bien les bricoler. 


Un jour, c’est Emmanuel qui m'a proposé : “Tiens, si on ouvrait une boutique vélo”. Donc j’ai dit : “Oui, mais ça ne suffit pas pour qu’on fasse venir du monde”. Et on s’est dit, qu’est-ce qui nous plairait si on ouvrait une boutique de vélos. On s’est d’abord dit que ce qui nous plairait, c'est de ne vendre que des vélos sur lesquels on aimerait bien poser nos fesses, pareil pour les accessoires. Et puis la deuxième, c'était essayer de trouver des vélos produits le moins loin possible. Qui n’aient pas fait 5 000 km en bateau avant d’arriver sur le marché. Car on trouvait que c’était une aberration écologique et économique. La France a une belle histoire dans le cyclisme donc c'est dommage de ne pas en profiter.


Donc on vend 5 marques. Alors ce n’est pas 100 % français, on ne peut jamais, car il y a toujours une partie qui est fabriquée en Asie. Mais voilà, on essaye de se sourcer intelligemment. On a que des vélos qui ne sont pas en concurrence les uns avec les autres, ils sont tous spécialisés dans leur domaine.

Pourquoi avoir choisi Jean Fourche pour votre boutique ?

On a commencé à fonder la boîte et à chercher des marques qui pouvaient répondre un peu à cet ADN là. Jean Fourche, c’est une des premières que l’on a contacté. On a trouvé le site tellement bien fait, qu’un soir je leur ai écrit en leur expliquant un peu le truc. Et en passant un coup de fil la semaine d’après, c’est allé assez vite. Ça collait assez bien avec les trois fondateurs. Ils sont venus à Paris avec leurs vélos, on a fait une session photos avec les copains et ça c’est bien passé. 


Mais à l'époque, il n’y avait pas de modèle électrique, car ils ne voulaient pas en faire. Ils considéraient qu'à Bordeaux c'était suffisamment plat pour ne pas avoir besoin d’un vélo électrique. Et puis finalement, ils se sont rendus à la raison et c’est vrai que c’est celui qui marche le mieux.

 

Boutique vélo parisienne Papillon

 

Quels sont les avis sur le vélo Jean Fourche ?

C’est assez rigolo parce que, parmi les gens qui viennent, je dirais qu’il y a bien 50 % qui ont fait un sacré tour d’internet et qui savent déjà presque mieux que nous toutes les composantes du Jean Fourche. Souvent ils ont apprécié le site, l’humour, la discussion, le nom de la boîte leur plaît bien et puis c’est une histoire qui leur plaît. Et ensuite, quand les gens viennent et l'essayent, il n’y a jamais personne de déçu. 

Qu’est ce qu’il vous plaît dans votre métier ?

Je n’étais pas du tout au contact de la clientèle dans mon ancien métier. Je faisais du B2B et j'étais représenté par un agent donc je n’ai jamais négocié quoi que ce soit. Un truc qui m’a vraiment surpris, c’est de voir la diversité des consommateurs de vélo. C'est-à-dire qu’il y a du snobe, du pas snob, du pauvre, du riche, du vieux, du jeune. Il y a de tout. Et toujours des problématiques différentes assez rigolotes. Le vélo c’est vraiment une passerelle pour discuter avec les gens que je trouve vraiment très intéressante. Globalement, les gens sont gentils. J’avais peur d’être au contact des gens, de devoir vendre des choses, car j'ai toujours peur de passer pour un voleur. Alors je ne suis pas le meilleur commerçant du monde, loin de là, car je peux facilement dire aux gens d’aller voir ailleurs si je considère qu’il y a d'autres produits mieux pour leur besoin. Mais en tout cas, ça a été une bonne surprise. 


Le seul bémol, c’est que le vélo n'est pas encore toujours considéré à part entière comme un véritable moyen de transport pour se rendre au boulot. Du coup, ils ne sont pas encore prêts à payer une révision au prix d’une révision, alors qu’ils le font pour leur voiture sans problème, et beaucoup plus cher. Pour eux, c’est encore un truc artisanal qui se fait avec deux boulons, alors que c’est de moins en moins le cas avec les progrès techniques.

02 août, 2024

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